Bilan de Stéphanie :
Bilan d'Emilie :
Ce partenariat et ce TPE se sont très bien déroulés. J’en garde un souvenir extrêmement positif. Cela m’a permis de découvrir d’autres horizons, de travailler sur le long terme sur le même sujet mais également de travailler en groupe et savoir faire des concessions car dans un groupe, les avis divergent. Lorsque l’on nous avait annoncé au tout début de l’année que nous avions un partenariat avec la Comédie-Française, je n’étais pas très enthousiaste au premier abord, va-t-on dire. Pour moi, cette institution représentait quelque chose d’assez « vieillot », un peu poussiéreux, si l’on peut dire. Une vision assez négative en quelque sorte. La première chose que je me suis dis c’est : « je vais m’ennuyer ... ». En fait pas du tout, il s’est produit exactement le contraire. La visite de Madame JUBIN a si l’on peut dire, provoqué en moi une certaine curiosité. Cela m’a donné envie au final de découvrir ce fameux théâtre qu'est la Comédie-Française. Notre groupe de TPE s’est formé tout naturellement. En effet avec Stéphanie nous nous connaissions depuis quelque temps. Ce binôme s’est donc fait par affinité mais également par intérêt si l’on peut dire car je connais ces compétences dans le domaine scolaire, que c’est une élève sérieuse. Je ne voulais pas d’un TPE qui n’avance pas et qu’au final nous nous y mettions à la dernière minute. Un choix plutôt « stratégique » de notre part. Ce groupe est finalement petit, seulement deux personnes, mais cela était notre volonté. Car comme chacun le sait, plus on est nombreux, moins cela avance. Il y en a toujours deux ou trois pour ne pas travailler et regarder les autres faire. Ce n’était pas du tout notre état d’esprit. Nous voulions être efficace et amasser le maximum de points pour le bac. En ce qui concerne le sujet, nous avions eu quelques petits différends. En effet, je nous voyais d’avantage travailler dans un domaine cinématographique, ce qui peut toucher à la communication, promotion des spectacles mais absolument pas dans le domaine « historique ». J’ai donc en quelque sorte cédé à sa demande. Au départ, nous pensions travailler sur l’histoire de la Comédie-Française, son architecture. Notre sujet a donc évolué au fil du temps. Aucune problématique n’avait donc pu être établie au premier instant du TPE. Après mûre réflexion, nous avions dans un premier temps décidé de travailler dans le domaine des traditions uniquement. Encore une fois, au fil du temps nous avons évolué dans notre démarche, et nous avons intégré à notre sujet les superstitions. Mais tout cela restait encore dans le flou. La seule chose qui était sûr, c’est que nous voulions rencontrer du « monde » à la Comédie-Française, des comédiens. Notre TPE n’a fait que changer. De semaine en semaine, il prenait une nouvelle forme : nouvelle problématique, nouveau plan etc. Le blog en témoigne ! Notre premier bilan avec les professeurs nous a mis sur la piste sur laquelle nous avons abouti aujourd’hui. Ils ont été d’une grande aide dans la réalisation du TPE, leur avis a beaucoup influencé la rédaction, il fallait « plus de mouvement » dans notre plan selon notre professeur d’Histoire Géographie ... Ce « mouvement » a été assez long à trouver il faut l’avouer. Au sein du groupe il y eu quelques petits moments de doutes. Faisons-nous bien les choses ? Est-ce vrai ce que l’on avance ? Cela a été l’un de nos problèmes majeur dans notre TPE. Nous n’étions pas toujours sûr de nous à 100%; cela a été un handicap. Nous remettions en question en permanence notre travail. Nous avions le souci de bien faire les choses. Cela dans une atmosphère assez détendue il faut le dire, mais aussi avec un peu de stress parfois. La répartition des taches s’est faite assez facilement. Nous avons chacune mis la main à la pâte dans les deux aspects de notre TPE à savoir traditions et superstitions. Il n’y a pas eu de délimitation dans nos recherches. Ce n’a pas été : « chacune fait une partie et on s’en tient là ». Marine JUBIN nous a été d’une très grande aide dans notre TPE. En effet, c’est elle qui nous a permis de rencontrer des personnes telles que Joël Huthwohl, Léonie Simaga ou encore Clotilde de Bayser. Ils ont très fortement contribué à faire avancer notre projet. Je le répète mais nos professeurs également. Nous avons pu leur faire part de nos souhaits pour notre oral. Nous voulions quelque chose qui sorte un peu de l’ordinaire, qui puisse marquer notre jury. Et puis aussi, qui nous plaise à nous, rendre ça un peu plus vivant. Car les traditions et les superstitions de la Comédie-Française, ce n’est pas un sujet sur lequel nous avons pu en rire tous les jours ! Ca a au premier abord un côté un peu historique, ancien. Nous voulions mettre une petite touche de couleur. Nous espérons que cette petite mise en scène leur plaira. Nous y avons passée beaucoup de temps à la réalisation. Nous attendons maintenant de voir ce que cela va donner, en espérant de tout cœur que cela se passera bien car nous nous sommes beaucoup investies dans ce travail.
Marine JUBIN pour son aide en ce qui concerne l’élaboration de tous les rendez-vous avec les membres de la Comédie-Française et sa disponibilité.
Joël HUTHWOHL pour ses connaissances qui nous ont été d’une très grande aide et pour sa disponibilité.
Clotilde de BAYSER pour son accueil chaleureux et ses qualités humaines envers nous-mêmes.
Léonie SIMAGA pour sa gentillesse et sa passion du théâtre qu’elle a su nous transmettre.
Les costumières pour l’ouverture de leurs ateliers.
Jean LiERMIER pour son témoignage et ses belles leçons de vie.
La Comédie-Française, la Fondation Jean-Luc LAGARDERE, le lycée Jean RENOIR pour ce partenariat qui nous a permis de faire ce projet.
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