vendredi 18 janvier 2008

Journée du jeudi 17 janvier 2008

Une journée riche en émotion.


Ce jeudi 17 janvier 2008 fût un peu spécial.

En effet, nous avons passés la journée à la Comédie-Française. Au programme : de 10h30 à 12h15 rencontre avec Jean Liermier, metteur en scène de la pièce Penthésilée et de 13h30 à 15h30 répétition de la pièce de théâtre. Durant tout le long de la journée un journaliste du quotidien La Croix, un photographe et une équipe vidéo de la Fondation Jean-Luc Lagardère nous ont accompagnés afin d'effectuer des reportages sur le partenariat entre la Comédie-Française et notre classe.

Durant l'interview avec Jean Liermier, qui s'est déroulée dans une petite salle de répétition un peu en retrait se situant dans l'une des plus anciennes ailes du bâtiment, nous avons eu l'occasion d'en savoir un peu plus sur le métier de metteur en scène. Comment a-t-il fait pour réussir à mettre en scène la violence, la sauvagerie présente dans la pièce? Comment s'y est-il pris pour le choix des comédiens? Il nous parlé brièvement de son parcours de comédien et le fait aussi que cette expérience de comédien l'a sans aucun doute beaucoup aidé dans son métier de metteur en scène. C'est un homme très exigeant (avec lui même également) peut-être un peu trop, l'a-t-il avoué. Il se remémore, comment il était, à leur place, celle de comédien. Il sait ce qu'ils ressentent, alors il essaie alors d'être un peu plus "souple". En ce qui concerne le choix des comédiens, il s'est fait à partir "de la maison" il ne voulait pas faire appel à des comédiens extérieurs. Il a rencontré différents comédiens pour voir comment ils sont, comment ils se comportent sur scène ... En ce qui concerne Léonie Simaga (Penthésilée) il l'avait déjà repérée lorsqu'elle était au Conservatoire. Le nombre de personnages dans la pièce est assez restreint et cela est un choix volontaire : "Ce n'est pas Hollywood ..."

L'après-midi nous avons donc assisté au premier tableau de Penthésilée. Cela s'est déroulé dans la Salle Richelieu. Dans les premiers rangs se situaient l'équipe technique en quelque sorte. Il y avait bien sur Jean Liermier et son assistante (qui était également présente le matin). Après quelques minutes de réglages techniques, les lumières s'éteignent, le rideau se lève, les répétitions peuvent alors commencer. Le silence le plus complet règne dans la salle. On peut sentir un peu de tension, de stress. Certains acteurs ont des trous de mémoire : des personnes présentes en bas de la scène sont chargées de leur souffler le texte. On constate également à quel point cela n'est pas facile : certains comédiens sont mal à l'aise avec le décor, ils ont du mal à se déplacer à cause de sa hauteur. Le premier tableau est fini, les lumières se rallument, le changement de décors va s'effectuer. Jean Liermier monte sur scène voir Léonie Simaga et Eric Ruf (Achille) et nous devons alors partir.

Mes impressions :

Ce que je retiendrai de cette journée c'est sans doute la rencontre avec Jean Liermier. C'est quelqu'un qui m'a beaucoup marquée et aussi émue. Il est passionné par son métier ... et ça se voit. Cela fait plaisir de voir une personne aussi passionnée avec autant d'énergie. C'est une personne extrêmement simple, très humaine. Sa simplicité m'a également beaucoup marquée. C'est bien de voir une personne qui n'a pas "la grosse tête", qui sait rester très simple malgré le décor qui l'entoure. Je pense que cette rencontre a été enrichissante. La répétition fut tout aussi intéressante !

En conclusion, une très bonne journée.
Emilie.

Mes impressions :

Encore une fois, je ressors avec une très bonne impression concernant le personnel de la Comédie-Française. Cette "ruche" si accueillante et si ouverte m'impressionne.
Dire qu'il y a un an, je pensais que cette maison était austère, j'ai changé d'avis. En effet, notre venue n'est absolument pas pris comme un affront ou une contrainte. Et ça, on le ressent !
En ce qui concerne cette journée, j'ai trouvée Jean Liermier très respectable. Tandis, que d'autre respire la gloire et ne vit que pour la notoriété, lui n'entend que le terme : "passion."
De plus, les répétitions étaient très troublantes. Par exemple, j'ai été surprise par la capacité des comédiens à vivre la scène aussi naturellement. Prenons Léonie Simaga, qui en une fraction de seconde a changé d'attitude entre le moment où elle jouait et quand la première partie fut finit.
Le mot de la fin fut et est : impressionnant !
Stéphanie.

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