mercredi 19 décembre 2007

Nouvelle sortie au Français

Découverte des ateliers costumes de la Comédie-Française




Durant cette après-midi, nous avons eu la chance de visiter les ateliers costumes. C'est-à-dire nous sommes montés au dernier étage de la Comédie-Française, pour observer le travail des costumières et costumiers. Nous avons vus plus particulièrement l'atelier destiné aux costumes des femmes, un autre destiné aux hommes et un dernier centré exclusivement sur le travail du repassage.
Les employés qui étaient pour la plupart des femmes travaillaient en petite communauté avec un air assez détendu. On pouvait voir chez eux, une réelle passion. Cette dernière était centrée plus particulièrement en la réalisation de costumes anciens. Cela s'explique sur le fait, que ces costumes présentent des couleurs, des techniques, des matières, une histoire donc une recherche beaucoup plus intéressantes que les costumes contemporains. De plus, on ne peut pas changer beaucoup plus l'allure des costumes d'époque. Nous avons aussi appris que tous les costumes étaient enregistrés, numérotés en ce qui concerne l'utilisation. Par exemple, une paire d'escarpin Louis XV possède sous le talon un numéro. Et grâce à ce dernier, on peut savoir qui les a portés ou quelles modifications ont été apportées.
Et tout à la fin de cette visite, nous avons pus découvrir le travail des repasseuses. Leur métier consiste en le repassage de textiles délicats suivant une méthode donnée. C'est-à-dire que pour repasser des fraises, elles agissent comme à l'ancienne. On a même eu l'occasion de voir une repasseuse le faire. (Nous avons une vidéo qui présente la technique de repassage, mais hélas nous ne pouvons la mettre du à sa taille trop importante.)

En ce qui concerne notre sujet, nous avons pus avoir quelques informations intéressantes. Par exemple, ne pas porter de vert est une superstition et non une tradition, en effet plusieurs comédiens n'y font plus attention et on a pu voir des tissus verts sur les tables des costumières. D'ailleurs cette couleur était celle de l'habit de Molière lors de son décès. Cela reste très subjectif car d'après les espagnols, il est mort en jaune. Mais surtout cela s'explique sur le fait que cette couleur verte était à l'époque composée d'arsenic qui était très probablement à l'origine d'intoxications chez les comédiens du fait de la chaleur. Rappelons aussi que Judas portait du vert. L'un des costumiers nous a aussi parlé d'un mot qui ne faut jamais dire sur scène et en coulisse : "corde". Car les machinistes des théâtres étaient d'anciens marins et chaque lieu a un nom et une utilisation précis. Seule une ne portait pas de nom et était nommée "corde". C'était celle qui servait à tirer la cloche avec laquelle on saluât les morts. Et si ce mot était prononcé, le fautif devait payer la tournée de vin blanc à tout le monde.

Avant la rencontre


Étant donné le fait que nous sommes arrivées en avance à notre rendez-vous, nous avons fait un petit détour vers les colonnes de Buren ainsi que les jardins. Comme nous le démontrait le reportage "Des Racines et des Ailes", cet endroit est très calme et très beau. En effet, nous avons l'impression de sortir d'un grand carrefour qu'est la place Colette pour nous retrouver dans un petit havre où seuls les bruits de la fontaine et des volatiles retentissent. Pour anecdote, nous avons crus reconnaître le célèbre monsieur "aux pigeons" qui donne des noms à ces derniers, en effet c'était la seule personne qui était assis sur un banc avec une multitude d'admirateurs poussant des petits gloussements. Ensuite, nous avons fait un détour devant les magasins entourant les jardins. Les boutiques présentaient pour la plupart des chaussures dont les prix étaient étonnants.
En conclusion, je retiens de cette journée beaucoup de choses intéressantes de tous les points de vues.


Les photos de cet article ont été prises par nos soins.

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