jeudi 29 novembre 2007

Le début d'un commencement

Notre sujet prend forme


Après 1 mois et demi du lancement de notre projet, nous avons enfin sous la main un plan qui semble être approprié à notre sujet. Nous avions au début pensé traiter les traditions d'hier à aujourd'hui, c'est-à-dire en quoi les traditions ont-elles évoluées au cours du temps.

Mais nous avons réalisées que nous possédions plusieurs opportunités, par exemple rencontrer les comédiens de la Comédie-Française.

Par conséquent, nous avons décidées de changer notre plan et de faire une partie sur les traditions des comédiens.

En résumé notre plan sera de la forme suivante pour le moment :

I/ Les traditions de la Comédie-Française
1°) Sur scène
2°) Dans les coulisses

II/ Etude de cas de deux comédiens
1°) Comédien avec une grande expérience
2°) Comédien avec une petite expérience

mardi 20 novembre 2007

Les colonnes de Buren ont-elles leur place à la Comédie-Française ?


Peut-on installer une œuvre contemporaine dans un site historique classé sans pour autant offenser les traditions ?

Oui ! Et les colonnes de Buren en sont l'exemple même.

Les colonnes de Buren ont été commandées en 1985 par le ministre de la culture ; Jack Lang. Ces colonnes créées par Daniel Buren doivent prendre place dans la cour d'honneur du Palais-Royal. Donc au sein même de la Comédie-Française.

Bien évidemment, comme tous français qui se respectent, on pense que chaque changement de notre patrimoine est une mauvaise chose qui dénature l'espace. On finit même par croire que les français qui sont les premiers de la classe en art sont hostiles à toute forme de renouveau artistique. L'histoire peut même en témoigner. On peut se rappeler de l'histoire de la construction de la Tour Eiffel en 1889, ou encore celle du centre Georges Pompidou en 1977. Suivis de la polémique de la pyramide du Louvre bien après.

Donc comme ces dernières, une certaine passion à la française est née auprès du projet des colonnes. En effet, plusieurs campagnes de presse, dépêches d'agence, traitements de radio et télé (...) et même un bon nombre de courrier de français remit en cause la construction.

On assiste ensuite à une multitude de péripéties allant du rejet émanant de la commission supérieur aux plaintes juridiques.

Mais en 1986, la majorité politique bascule, il y a donc un nouveau ministre de la culture qui remplace Jack Lang et celui ci est François Léotard. Tout le monde attend bien évidemment de la part du ministre un arrêt de la construction des colonnes ou un déplacement de l'oeuvre.
L'actuel ministre après quelque temps de négociation va mettre un terme à cette polémique en laissant l'oeuvre dans le site.
Pour anecdote, les plus hostiles aux colonnes vont même écrire sur les palissades censées cacher le chantier des phrases tel que "Jack l'éventreur" en référence à l'ancien ministre de la culture.

Mais heureusement, bien après le passage de la polémique, les français vont enfin apprécier les colonnes. On aime dorénavant l'esthétique de l'oeuvre. Cela prouve donc qu'avec le temps on s'habitue et on peut même aimer !

Les colonnes de Buren font maintenant l'unanimité auprès du grand public et sont même devenues un emblème du Palais-Royal.

On finit donc par croire que l'audace est une vraie qualité !

De plus, on peut penser que le Palais-Royal est un laboratoire d'art contemporain ? Le kiosque des Noctambules peut en témoigné.

Je pense que cela ne fait pas de mal à une chose qui est jugée classique de côtoyer une autre qui elle est originale. Et pour l'exemple du Palais-Royal, celui lui donne encore plus de caractère qu'il n'en avait avant.

Les colonnes de Buren ont donc leur place à la Comédie-Française. Et n'offensent en aucun cas les traditions de cette dernière.

lundi 12 novembre 2007

Visionnage de l'émission : Des Racines et des Ailes spécial Comédie Française

Recherches :

Une histoire de fleurs à la Comédie-Française

Les fleurs constituent une grande tradition au sein de la maison de Molière. En effet, après les oeillets et les roses, voici maintenant l'entrée des violettes.
Durant, l'émission, la doyenne a avouée au présentateur qu'elle avait un petit rituel. Ce petit rite consiste à déposer des violettes sur le buste de Molière qui se trouve dans l'escalier des comédiens. La doyenne a même rajoutée qu'elle ne se privait pas de déposer quelques bisous avec ses violettes.

Buste de Molière sculpté par Houdon


Stéphanie.

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En effet ce premier visionnage du magasine nous a apportés des informations supplémentaires concernant notre sujet ...

Chaque année, à une date précise, les comédiens du Français rendent hommage à Molière. Cet hommage ce fait tout les 15 janvier, date du baptême de Molière. A cette occasion les comédiens mettent leur costume "préféré" et à la fin de la représentation de la pièce, les comédiens arrivent tous ensemble sur la scène. Au centre se trouve le buste de Molière et chaque comédien se place à côté et prononce une citation d'une des pièces (par exemple) du dramaturge. C'est pour eux quelque chose de très important et sans doute émouvant.

Comme le disait Stéphanie, des bouquets de violettes sont déposés aux côtés du buste de Molière et parfois certains comédiens caressent le buste. Tradition ? Ou pure superstition de la part des comédiens ? ...

Une autre petite découverte ... Une jeune comédienne raconte que lorsqu'elle venait de signer le contrat, la doyenne l'a emmenée sur scène. La jeune comédienne a dû se placer au centre de la scène, prendre le batteur (bâton servant à frapper les coups), le tenir dans ses mains et faire un voeu.

Nous avons également découvert les coulisses des costumes ... Tout simplement époustouflants ! Je pense que nous ne sommes pas au bout de nos surprises ...

Emilie.